« On ne vient pas à Brest pour jouir de la vie, montrer l'élégance d'une robe ou refaire du sang, au soleil. Des raisons, que la mer n'ignore pas, conduisent
hommes et femmes vers cette ville sans paquebots, sans départs. C'est ici que l'aventure se mêle au vent de la mer. Mais ce qui donne un charme incomparable et délicat à la ville, c'est qu'elle
ne tourmente que l'imagination des hommes et qu'elle s'insinue perfidement, d'histoires en histoires, de souvenirs en souvenirs, de chansons en chansons ».
BREST, Pierre Mac Orlan, 1926